Histoire en photos de maquettes et dioramas

Histoire en photos de maquettes et dioramas

chers visiteurs...

bienvenue à toutes celles et tous ceux que l’Histoire et les miniatures intéresse.Ici vous trouverez des renseignements sur les thèmes évoqués dans le titre : L’Histoire (histoire des conflits et spécialement la deuxième guerre mondiale) par la photo de Maquettes et Dioramas (le dioramas est la représentation d’une scène à l’échelle avec les « détails vivants » cela peut être des figurines civils ou militaires, animaux, infrastructures tels que pont, maisons, gares, écoles, éclairage public, château d’eau, etc. le choix est vaste ! en fait cela concerne tout ce qui donne vie au diorama et permet de donner une idée de l'échelle ! le dio. (en abrégé !) est d’ailleurs souvent basé sur une photo d’époque, point de détail pas de place ici pour l’apologie.
Bonne visite et n’oubliez pas de donner votre avis, François
Contact : francois.peintre@gmail.com

ferdinand et goliath ou le chasseur de chars et le porte mine



FERDINAND chasseur de char lourd.
GOLIATH engin léger de déminage.


Historique (bref !) le ferdinand c’est révélé être d’un résultat mitigé en effet les formidables qualités du canon 8,8 cm PAK 43/2 L71 permettant des scores impressionnant contre les blindés adverses, tandis que le châssis extraordinairement blindé donc lourd et peu mobile était de plus sans armement secondaire correct, sans infanterie d’accompagnement il était assailli par l’infanterie ennemie et rapidement immobilisé puis détruit




Pour la maquette...
La première chose est de bien réfléchir à ce que l’on veut faire, soit un véhicule seul qui ira par exemple dans une vitrine, ou un dio (petit ou grand !) qui pourra comporter plusieurs véhicules et bien sûr quelques figurines !) ici le projet est de montrer les différences de proportions entre le ferdinand et le goliath censé lui ouvrir la voie.



kit de ferdinand DRAGON, goliath DRAGON, comme la plupart des kits de chars le montage débute par le train de roulement et avant la mise en peinture pour assurer un meilleur collage













de même pour éviter les empreintes de doigts sur les pièces (à gauche) il est préférable d’utiliser des pinces ou des gants (à droite) sur cet engin les garde-boues pourraient être refait en feuille d’aluminium (ou en photo-découpe pour les plus fortunés !)





Les pièces ne sont jamais (JAMAIS !) dégrappées en pliant le plastique pour le rompre il faut couper avec des pinces (coupante donc !) ou un couteau de maquettiste













Les grosses pièces sont d’un ajustement toujours plus délicat que les petites surtout lorsqu’elles sont cintrées, certaines pièces doivent être maintenues pendant le collage avec toutes sortes de pinces, du ruban adhésif, etc. exemple typique les kits " short run " comme le marder II ALAN dont les blindages latéraux sont catastrophique et bon... à refaire en plasticard (evergreen !!!)




Les chenilles peuvent être dégrappées avec des pinces ou un couteau (lame neuve) j’ai opter pour le « cutter » ce qui limite les opérations de ponçage des patins un à un





Etrange outils ce bloc de bois ! ce montage d’aggloméré a été fabriqué par moi-même tout seul, pour l’assemblage des chenilles en maillons séparés qui sont d’un plus grand réalisme mais plus complexe à monter que les chenilles vinyle (plastique souple) surtout pour obtenir des chenilles droites, après un ponçage pour éliminer les restes de grappe des patins le montage commence avec de la colle à maquettes.




Les différents sous-ensembles avant assemblage, le bas de caisse est pré-peint avant mise en place des roues et chenilles pour d’évidentes raisons d’accessibilité tandis que la casemate et les grilles moteur sont à part




Mais ceci n’empêche pas de faire des essais à blanc (c.à.d.) poser, présenter la pièce sans colle afin de voir si le jointement se fait correctement sans jour et sans blocage, les flancs de la casemate sont enduits de colle liquide et tapotés avec un vieux pinceau brosse afin de reproduire l’aspect brut de fonderie propre aux blindages des chars cet effet que j'estime trop peu marqué sur le kit est " renforcer maison " par ce moyen !




Par chance j’ai en stock un tube de canon en alu JORDI RUBIO pour le ferdinand mais il me faudra tarauder le manchon du kit car le tube est trop large pour y entrer je suppose que le canon était prévu pour le « vieux » kit ITALERI !




Voici donc le goliath (kit DRAGON 1/35e) pas bien gros et les chenilles en maillons séparés et tronçons n’ont rien d’évidant à poser sur une si petite maquette ! une fois encore le kit est pré-peint (avant pose des chenilles) pour les endroits inaccessibles les maillons individuels sont extrêmement fragiles ! même collés sur l’ensemble il faut être très doux, très gentil !

Les chenilles du ferdinand sont peintes d'un mélange de peinture métal, gris, noir, marron, brun, rouille, etc. vous avez le choix, mais toujours du même " jus " en effet sauf à chercher un effet spécial il faut éviter de mélanger de la peinture à l'eau avec de la peinture à l'essence








Les chenilles sont ensuite présentées sur le kit en même temps que les barbotins (roues dentées !) puis à l'aide d'un sèche cheveux pour ramollir la " bande " afin de donner le " sagging " (fléchissement des chenilles pour leur donner leur réalisme, leur tombant naturel !) MAIS !!!
Attention de ne pas surchauffer au risque de fusiller  la chenille qui sera irrémédiablement perdue !
 Les chenilles sont maintenues avec divers objets durant le refroidissement (ici des maillons de chenilles) afin quelles conservent ce " fléchissement " durant le refroidissement.







Puis l'ensemble des cales est retiré afin d'être patiné par brossage à sec, c.à.d. pinceau presque sec, peu de peinture...métal clair ! ceci afin de marquer les reliefs (contraste !) de chaque maillon et seulement les reliefs et zones de frottement ! puis une fois sec le tout est posé définitivement (sur les deux clichés ci-dessus le brossage à sec est déjà posé et les trains de roulements (roues + chenilles) sont en cours de pose finale !



Pour faciliter les manipulation (pour éviter de casser les petites pièces, surtout s'il y a de la photodécoupe ! mais aussi limiter les traces de doigts... sur la peinture ou la colle) j'utilise presque toujours une chute de parquet flottant sur laquelle est posé le kit comme sur le cliché ci-dessus) parfois même le kit est collé (provisoirement !) surtout s'il s'agit d'un kit en résine... donc lourd !

Pour l'antenne radio je prends une chute de grappe plastique passée sur la flamme d'une bougie (attention au feu ! surtout que vous travaillez avec des produits inflammables !!!) quand le plastique est ramolli on tire pour obtenir un fil.



pour le sol du diorama sur de l'enduit frais j'étale du sable fin (presque de la poussière !) je suis sur une grande feuille pour récupérer le surplus.

Je n'oublie pas de marquer les empreintes de l'engin dans le sol encore souple afin que l'on n'ai pas l'impression qu'il vole au dessus du dio, mais aussi pour imprimer les traces qu'il a laissé en arrivant.











Je fais de même avec le flocage ici (à gauche) de l'herbe rase, puis je retourne le dio. pour tapoter afin de redresser l'herbe (à droite)



Durant toutes ces opérations la grande feuille sert à récupérer le surplus de matériaux.



Idem pour le pastel idéal, une fois réduit en poudre pour imiter la poussière !
Attention du pastel (c'est à dire du "pastel sec" pas de pastel gras qui ne convient absolument pas dans cet usage !)



La couche de base du "ferdi" est passée à l'aéro qui dépose une infime couche de peinture idéal à cette échelle ! (matos aéro. Paasche VLS ensemble aiguille/buse n°3)


Puis on fait de même pour le camouflage ici des bariolures brun-rouge, souvent sur les engins le camo n'est appliqué que sur les parties verticales. (matos idem ci dessus)



Enfin les marquages viennent juste avant les salissures (matos toujours le même)










Premier brossage à sec de sable de base pour éclaircir légèrement après le jus sombre puis un brossage à sec de métal pour les parties en contact l'une sur l'autre du train de roulement : dents de barbotins, passages des roues sur les patins de chenilles, etc.
Attention sur le Ferdinand les roues sont sans bandage caoutchouc ! 










Notre paysan presque fini (à gauche) le grenadier au lance-flammes prêt à intégrer le dio.












Pour les câblages des écouteurs j'utilise une chute de grappe plastique étiré à la flamme d'une bougie, attention très fragile ! plus résistant on peut aussi prendre du fil de couture rouge.





Vue d'ensemble du dio. avec véhicule, figurines, et décor il manque encore les détails de la décoration, un câble de remorquage a été ajouté (oublié par DRAGON) pour faire plus vrai je n’ai conserver que la boucle et remplacé le câble par du fil de cuivre tourné peint en " acier rouillé" et fait comme si le câble avait rompu sous la traction ! (effet garanti !) il va de soit que l'équipage est sensé retirer ce tronçon de câble afin qu'il ne se prenne dans le train de roulement avant tout mouvement de l'engin !



autre perspective et gros plan sur les grenadiers devant le ferdinand





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